Back to the roots / Retour aux sources

Non, on ne vous racontera pas ici le retour a la maison apres un voyage a l'etranger, ni meme un voyage dans le passé...mais tout simplement, un voyage a l'essence meme du ski, du telemark et de plaisir.

C'etait ma 4eme edition du festival Telemark de Livigno (SO, It.) , et d'aucun pourrait croire à une routine bien établie sans plus de surprise. Ca serait bien se tromper car a chaque édition, l'ambiance est différente, selon le groupe avec lequel on est, les personnes rencontrées, la neige du moment. Cette année, la délégation pyrenéenne est nombreuse puisque nous étions 11 sur le séjour : Thierry, Raph et Carole, Gilles, Véro, Jean, Mattihou, Jérome, Peka et Pierre T. et moi... avec chacun ses envies, son approche, sa découverte...Aussi, il serait prétentieux de raconter notre Skieda, mais je me limiterai a raconter ma Skieda 2007 !

De retour en France, dans mon 50m², je me rends compte a quel point ce sejour a été régénérateur : une semaine a Livigno, c'est un voyage hors du temps, où l'esprit du telemark regne en maitre : entre les pasta party, la neige de printemps, les petites peaux entre amis, mais aussi des rencontres insolites qui donnent envie de prendre la voiture et de traverser l'Europe en long en large et en travers, de nouvelles tetes, notament des Monténégrins, des Tchèques, toujours plus nombreux, des italiens, suisses, des scandinaves, des américains, toujours plus nombreux aussi a faire le déplacement pour cet évènement qui, meme s'il n'est pas plus plus ancien, semble etre devenu le plus gros !



Il est vrai que le rythme est soutenu entre les soirées arrosées, et les journées de neige et de soleil bien remplies. Le retour au calme est symptomatique des lendemains de fête : un vague brouillard dans la tete, des images par millions, des muscles légèrement engourdis mais prets à repartir... malgré des lendemains moins festifs et plus routiniers qui s'annoncent. Malgré tout, il serait bien triste de tourner la page et d'attendre sagement (ou impatiemment la 14eme edition, mi avril 2008). Non, j'ai envi de profiter de cette dynamique positive encore quelques temps, avec la motivation pour élaborer des idées d'eventuels futurs voyages pour retrouver les nouveaux amis telemarkeurs rencontrés au cours de ce sejour, ou encore de prendre des idées à droite et a gauche pour réfléchir a de nouveaux rassemblements a monter.
Je rigoles, je me desespere aussi de lire les eternels débats sur les forums que nous avions laissé a notre depart... rien n'a évoluer. Les querelles de camp continuent. Moi, je ris, car je crois qu'en Italie et en Europe centrale, ils ont captés l'air du temps et l'essence meme du telemark.
Cette année, le telemark etait une musique, un language universel. Chaque courbe est un élément de la partition, et finalement l'orchestre des telemarkeurs du Monde s'en plutot bien sorti... bien loin de la cacophonie de façade!

Cette atmosphere festive et montagnarde est certes éprouvante car c'est un rythme malheureusement éloigné de mon rythme citadin, et pourtant, c'est dans ce bain là que je me sens bien et que je puises mon énergie pour une nouvelle année. Ma skieda, c'est pas seulemnt une semaine de vacances, ou de ski, c'est bien plus que cela. C'est une tranche d'énergie en tablette, de rêves en poudre (et de poudre), de sourires en rouleau, de rencontres au mètre, de bonheur à l'état pur, et une grosse dose d'espoir. Ya pas a dire, l'esprit telemark est toujours vivant dans ce coin là de l'Europe malgré les intégristes d'ici ou là. Faire un pélerinage à Livigno, c'est retrouver la foi en l'Humanité pour quelques temps encore.

> Quelques unes de nos photos http://www.flickr.com/photos/zurlod/tags/livigno/show/

> Les photos de matthieu sur http://mattihou.free.fr/2007/livigno-free-heel-2007

Commentaires

Anonyme a dit…
Salut,

YEEEEEEEEEEESSSSS, vraiment trop génial .... même sensation que Domi avec différentes intensités de perception pour les différents moment... mais au final, que du bonheur!
Bref, je comprends pourquoi les habitués souhaitent y revenir d'année en année.

Pour les tofs, j'ai commencé, doucement.
a+